■ Repères
Karl Barth (1886-1968), de confession réformée, est l’un des principaux théologiens du XXe siècle (Jacques Ellul le considérait même comme « le plus grand » : cf. Conférence sur l’Apocalypse de Jean, 1985, p. 23). Né à Bâle en 1886, il fera des études de théologie à Berne, Berlin, Tübingen et Marbourg, avant de devenir pasteur suffragant de la paroisse suisse alémanique de Genève (1909-1911). De 1911 à 1921, il est pasteur à Safenwil (Argovie), puis il est nommé professeur de théologie à Göttingen (1921), à Münster (1925) et à Bonn (1930). Mis à pied par le régime national-socialiste en 1935, il est appelé à l’Université de Bâle, où il restera jusqu’à sa retraite, tout en exerçant un ministère d’aumônier de prison.
Karl Barth est l’un des chefs de file de la « théologie dialectique » : en réaction contre le libéralisme théologique du XIXe siècle, dont l’optimisme anthropocentrique (la confiance dans les capacités de l’homme à se perfectionner moralement et spirituellement et à construire le Royaume de Dieu sur terre) s’est fracassé contre la guerre de 14-18, il rappelle la transcendance absolue du Dieu biblique. Ce dernier n’est un Père pour les hommes qu’en tant que Tout Autre, en vertu d’une « différence qualitative infinie » entre Lui et nous (expression empruntée à Kierkegaard). De ce fait, les œuvres humaines sont disqualifiées d’emblée, et l’amour infini de Dieu pour sa Création s’inscrit dans un mouvement dialectique entre son « Oui » à l’homme et son « Non » à ses œuvres. L’histoire et le Royaume entretiennent donc entre eux un rapport de discontinuité absolue. Cette intransigeance face aux prétentions humaines à sacraliser les événements historiques conduira Karl Barth à soutenir avec lucidité l’Église confessante allemande, entrée en résistance spirituelle contre la mainmise du régime nazi, et à rédiger la Déclaration théologique de Barmen en 1934.
Karl Barth assouplira néanmoins ses positions à la fin de sa vie, parlant de « l’humanité de Dieu » (mais non de « la divinité de l’homme » !), terrain sur lequel Jacques Ellul ne le suivra pas. Karl Barth gardera néanmoins toute sa vie une distance critique à l’égard des sciences humaines, et notamment des lectures scientifiques des textes bibliques (l’exégèse historico-critique). À sa mort à Bâle en 1968, il laissera une monumentale (mais inachevée) Dogmatique en 26 volumes.
■ Karl Barth : principaux repères biographiques
Né le 10 mai 1886 à Bâle (Suisse)
Décédé le 10 décembre 1968 à Bâle (Suisse)
Pasteur et théologien protestant suisse
19XX : entame des études de théologie à Berne
19XX : poursuit ses études à Berlin (étudiant d’Adolf von Harnack, l'un des chefs
de file les plus brillants de l’École historico-critique et de la théologie libérale)
1904 : débute sa carrière de pasteur
1919 : publie son commentaire de l’Épître aux Romains qui fera référence
1921 : devient professeur de théologie réformée à Göttingen
et entreprend une réflexion théologique systématique
1922 : réécrit entièrement son commentaire, se posant en leader du mouvement
de la "théologie dialectique" (ou "Théologie de la Parole de Dieu")
1932 : publie le premier volume de la Dogmatique,
une œuvre dont il poursuivra la rédaction jusqu'à sa mort
1934 : s’oppose ouvertement au nazisme
Dernières années : participe à la lutte contre la prolifération des armes atomiques
■ Ellul lecteur de Barth
par Frédéric Rognon [1]
« Dans le domaine théologique, Barth a été le maître, le constructeur : il m’a donné aussi le moyen de penser la théologie »[2]. Ainsi que Jacques Ellul le revendique ici, dans la preface au livre que Nelly Viallaneix a consacré à Søren Kierkegaard, le versant théologique, biblique et éthique, de son oeuvre, a été irrigué par la source barthienne. Jacques Ellul qualifiera d’ailleurs Karl Barth de « plus grand théologien du XXe siècle[3]. Mais cela ne l’empêchera pas d’adopter peu à peu une posture critique vis-à-vis du théologien de Bâle. »
LA DÉCOUVERTE DE KARL BARTH
C’est à 22 ans que Jacques Ellul découvre Karl Barth. Depuis sa conversion à l’âge de 17 ans, il lisait l’Institution de la Religion chrétienne de Calvin, mais Barth va progressivement l’éloigner de l’orthodoxie calviniste : « Une fois que j’ai commencé à lire Karl Barth, relate-t-il, j’ai cessé d’être calviniste »[4]. Il précisera même plus tard : « Je ne suis pas calviniste mais barthien »[5]. Dans un article publié en 1986, à l’occasion du centième anniversaire de la naissance de Karl Barth, Jacques Ellul évoque ce que cet homme a représenté pour sa génération : « Ce qui me semble d’abord important, c’est de rappeler le sentiment que beaucoup de jeunes protestants ont éprouvé, d’un “déblocage” dans tous les domaines. Déblocage des oppositions traditionnelles dans l’Église entre orthodoxes (assez étroitement fidèles à la pensée de Calvin) et libéraux (qui cherchaient à faire prévaloir la raison et la science dans l’interprétation des données chrétiennes). Cette opposition, très violente entre 1880-1920, s’était peu à peu stabilisée – mais pour les jeunes de cette génération, ni les uns ni les autres n’avaient plus de crédit. Calvin restait bien étroit, scolastique et moraliste. Les libéraux paraissaient bien loin de ce que nous lisions dans la Bible. Et tout d’un coup, Barth paraît, qui déclare que si Calvin a raison il faut repenser la révélation aujourd’hui (et non pas en termes du XVIe siècle) et que les libéraux ont apporté à la théologie une immense richesse de réflexions, de recherches, qu’il faut utiliser et repenser »[6].
Jacques Ellul conserve tout de même les principes calvinistes de la corruption totale de l’homme, de représentation de Dieu comme le Tout-Autre, et de l’autorité de l’Écriture, mais ces trois points se retrouvent aussi chez Karl Barth. En revanche, il rejette la doctrine calviniste sur la double prédestination, sur la théologie naturelle, sur le troisième usage de la loi, sur la structuration de l’Église, et sur l’État. Il soutient, comme Karl Barth, l’opposition de la Révélation et de la religion, l’articulation dialectique entre la liberté divine et la liberté humaine, l’identification de la Bible à la Parole de Dieu, et le principe de l’universalité du Salut. Mais il se séparera peu à peu de Barth sur le rapport de l’individu à l’Église et à l’État : les convictions libertaires de Jacques Ellul le rendront beaucoup plus proche de Kierkegaard que de Barth, à qui il reprochera son illusion politique. La méfiance du théologien de Bâle envers les sciences humaines ne trouveront évidemment pas non plus d’écho chez Jacques Ellul, même si ce dernier montre les limites de l’analyse sociologique : sur ce point, il est plus proche de Marx que de Barth.
L’OPPOSITION DE LA RÉVÉLATION ET DE LA RELIGION
Le livre de Jacques Ellul intitulé La foi au prix du doute[7] s’inscrit en droite ligne dans l’héritage barthien. L’auteur le revendique d’ailleurs dans son « Avertissement » liminaire : « Ce livre, essai, méditation, engagement, n’est pas une œuvre autonome ni une création de rien. Il a son climat. Il possède des racines. Et dès l’abord, il me faut en avertir le lecteur. Il a des racines profondes et lointaines, il se nourrit par elles dans la terre toujours plus fertile de Kierkegaard et de Karl Barth. Les autres théologiens sont de peu de poids »[8]. Jacques Ellul reprend à son compte l’opposition barthienne entre Révélation et religion, qu’il considère comme étant « le problème central (…) posé par Barth »[9] : la Révélation désigne le mouvement descendant par lequel Dieu, de sa propre initiative, se fait connaître aux hommes ; la religion, aux yeux de Barth et donc d’Ellul, est le mouvement inverse, ascendant, par lequel les hommes s’efforcent de s’élever vers Dieu par leurs propres forces, et de ce fait se construisent un dieu à leur mesure, à leur image. La religion s’apparente donc à une entreprise purement humaine d’autojustification et d’autosanctification. Jacques Ellul greffe sur ce couple antithétique la paire « foi / croyance » qui lui correspond terme à terme : la foi est la réception confiante de la Révélation, tandis que la croyance relève des représentations religieuses[10]. La croyance apporte des réponses aux questions et aux inquiétudes de l’homme, la foi lui pose des questions[11]. La croyance parle et s’abreuve de paroles, la foi est d’abord une écoute et ne se ressource que dans le silence[12]. La croyance rassemble, la foi isole[13]. La croyance exclut le doute, la foi le suppose[14]. Foi et croyance sont souvent mêlées, mais alors qu’on ne passe jamais de la croyance à la foi, souvent la foi se dégrade en croyance[15]. Toute croyance fait obstacle à la foi, puisqu’elle est un substitut de foi qui satisfait un besoin religieux[16]. Enfin, pour toutes ces raisons qui instaurent une discontinuité absolue entre foi en la Révélation et croyance religieuse, Jacques Ellul peut affirmer que, paradoxalement, dire : « J’ai la foi » relève en réalité de la croyance : « Tout ce que nous sommes habilités à dire, dans la vérité, c’est : “La foi m’a”. Le reste, c’est de la croyance »[17]. Toutes ces considérations sont nourries d’une pensée barthienne sans mélange.
L’opposition duelle entre Révélation et religion, de même que l’opposition entre foi et croyance, s’oriente chez Karl Barth comme chez Jacques Ellul vers l’identification du vrai Dieu : le Dieu de la Révélation et de la foi n’est pas celui de la religion et de la croyance. Jacques Ellul reprend à ce propos l’expression de Karl Barth pour parler du Dieu en qui il croit : il est à la fois le Tout-Autre, sans quoi il ne serait pas Dieu, et le Père, sans quoi il ne serait pas le Dieu de Jésus-Christ. Et c’est en tant que Tout-Autre qu’il est Père, et en tant que père qu’il est Tout-Autre[18].
UNE ÉTHIQUE BARTHIENNE EXPLICITE
Jacques Ellul reconnaît également sa dette envers Karl Barth pour l’élaboration de son éthique : « Elle est dans une certaine mesure inspirée par la théologie de K. Barth, je n’en disconviens pas, mais je n’ai, non plus, jamais été un barthien inconditionnel. Toutefois, il me faut souligner que la plupart des questions que la “nouvelle théologie” monte en épingle sont déjà contenues, esquissées et même parfois traitées complètement dans la Dogmatique »[19]. Jacques Ellul n’hésite pas à répliquer aux post-barthiens qui considèrent le renouveau théologique de Karl Barth comme dépassé, qu’ils se situent en réalité « cinquante ans avant Barth ! »[20]
Néanmoins, ce ne sont pas seulement les post-barthiens qui sont récusés au nom de la théologie de Karl Barth, mais Karl Barth lui-même qui, dans sa dernière période, semble aux yeux de Jacques Ellul s’être trop démarqué de ses premières œuvres. Notre auteur rappelle ainsi le théologien de Bâle à son ancienne posture. C’est que la rigueur de sa méthode dialectique lui paraît s’être adoucie. Jacques Ellul défend les premières intuitions de la théologie barthienne en soutenant que celle-ci doit être prise dans toute sa dialectique : il ne s’agit pas de ne retenir que la transcendance divine, ni de se souvenir seulement que le monde est radicalement perdu et ennemi de Dieu[21]. La dialectique entre le « Non » du péché et du Jugement, et le « Oui » de la résurrection et du Salut, doit être maintenue. Or on oublie trop souvent le « Non », alors qu’autrefois l’Église annonçait exclusivement le « Non ». Et Karl Barth lui-même, comme tous les théologiens, tend, à la fin de sa vie, à négliger la moitié de la Révélation[22]. Jacques Ellul n’hésite donc pas à en appeler à Karl Barth contre Karl Barth (au Barth de jeunesse contre le Barth de la maturité), et à inviter le théologien bâlois à une plus grande fidélité à lui-même…
LIBERTÉ DE DIEU ET LIBERTÉ DES HOMMES
Il est cependant une position éthique que Karl Barth a maintenue jusqu’au bout, et qui s’est avérée d’une remarquable fécondité pour la pensée de Jacques Ellul : il s’agit de la tension dialectique entre la liberté de Dieu et la liberté des hommes : « Rien ne caractérise plus fortement la personne humaine que son lien avec Dieu. Ce lien ne ressemble en rien à quelque union magique avec un numen, avec une force supérieure au service de laquelle l’homme devient l’esclave du cosmos ou s’imagine (et les deux choses vont souvent ensemble !) être lui-même le maître-sorcier de l’univers. Il s’agit d’un lien tout à fait libre mais aussi et par là total. Il s’établit par le fait que l’homme Jésus a reconnu et possède en Dieu celui qui est “notre Père céleste”. C’est ainsi que Dieu est pour lui l’être “parfait” qui fait autorité. Jésus ne se soustrait pas à l’exigence de ce Dieu, mais il lui est entièrement soumis. Il lui obéit. Il ne s’agit pas de n’importe quelle soumission à un destin quelconque ou à une règle arbitrairement érigée. Il s’agit de l’obéissance d’un individu agréé par Dieu lui-même, usant de sa libre bienveillance, et qui parce qu’il est effrayé au plus haut point par la majesté divine, devient parfaitement disponible. Il s’agit de l’obéissance de l’homme libre à l’égard du Dieu libre. Et c’est pourquoi il s’agit d’une juste obéissance »[23]. Jacques Ellul traduit ainsi cette double liberté emboîtée l’une dans l’autre : « la libre détermination de l’homme dans la libre décision de Dieu »[24]. C’est dans ses commentaires bibliques que Jacques Ellul déploie avec le plus de bonheur les incidences de cette formulation. Toute la problématique de Politique de Dieu, politiques de l’homme[25], qui est un commentaire du second livre des Rois, est ainsi axée autour de l’articulation entre les deux libertés.
UNE SOTÉRIOLOGIE BARTHIENNE SURINTERPRÉTÉE
Enfin, Jacques Ellul s’inspire fortement de la sotériologie de Karl Barth. Pour celui-ci, Jésus-Christ est le seul véritable réprouvé. Ainsi, s’il y a des élus, mis à part pour témoigner de la vérité, et des réprouvés, abandonnés à la perdition éternelle, en réalité le seul à subir la colère de Dieu est Jésus-Christ, c’est-à-dire Dieu lui-même, à la fois élu et seul réprouvé. D’une certaine manière, les hommes sont prédestinés à la vie, et Jésus-Christ à la mort. Ces considérations pourraient nous conduire à penser que Karl Barth soutient la thèse de l’apocatastase, c’est-à-dire de la rédemption universelle, sur le modèle d’Origène. En fait, il n’en est rien, car d’une part le Salut concerne toujours des individus, et non pas le monde dans sa globalité, mais aussi parce qu’affirmer un tel principe porterait atteinte à la liberté de Dieu : « C’est Dieu qui détermine en dernier ressort l’envergure du cercle de l’élection. Que ce cercle doive recouvrir finalement l’humanité toute entière (selon la doctrine de l’apocatastasis), c’est la thèse que nous n’avons pas le droit de formuler, par respect pour la liberté de Dieu. La liberté de Dieu n’est pas un code, dont on pourrait tirer des droits et des obligations. De même que le Dieu de la grâce n’a aucune obligation d’élire et d’appeler à lui un seul individu, il n’est pas forcé d’élire et d’appeler toute l’humanité »[26]. Cependant, il vaut mieux, selon Karl Barth, courir ce risque en prêchant la grâce, que de l’éviter en prêchant la loi. Ce qu’il résume par une formule paradoxale : « Il faut être fou pour enseigner le Salut universel mais il faut être impie pour ne pas le croire »[27].
Jacques Ellul se refuse à cette impiété : il croit au Salut universel. Mais s’il ne l’enseigne pas, il le confesse, l’annonce et le proclame : « Proclamant la vérité de ce Salut universel, je ne peux pas le faire comme une vérité absolue, pénétrant le secret de Dieu, anticipant sur une décision simple du Père éternel, et encore moins comme une proposition dogmatique, scientifiquement prouvée. Lorsque je proclame cette vérité, je dis ce que je crois, ce que la méditation des textes bibliques m’a amené à croire. Je n’enseigne pas le Salut universel, je l’annonce »[28]. La foi proclamée de Jacques Ellul repose néanmoins sur un argumentaire, dont l’énoncé décisif, de type christocentrique, est le suivant : si dieu condamnait maintenant un seul homme, ne serait-ce que Staline ou Hitler, cela signifierait que la condamnation et la croix de Jésus-Christ n’auraient pas suffi[29]. La conséquence logique de cet argument est radicale : nous ne croyons pas du tout au Salut si nous pensons qu’un homme peut être damné[30].
Le traitement que Jacques Ellul fait subir à la position barthienne ne laisse pas d’interroger. Il est certain que la foi est appelée à être confessée et proclamée, mais la frontière entre proclamation et enseignement peut s’avérer poreuse. C’est en ce sens que l’on peut considérer la position de Jacques Ellul comme une surinterprétation de celle de Karl Barth, d’autant que, tout en la mentionnant, notre auteur ne semble pas accueillir dans sa foi la « possible impossibilité »[31] de la damnation et de l’enfer, dont parle Karl Barth pour respecter la liberté de Dieu à qui rien n’est impossible[32].
[1] Cet article reprend les grandes lignes d’un chapitre de l’ouvrage de Frédéric Rognon : Jacques Ellul. Une pensée en dialogue, Genève, Labor et Fides (coll. Le Champ éthique, n°48), 2007, p. 235-271.
[2] Nelly Viallaneix, Écoute Kierkegaard. Essai sur la communication de la parole, 2 tomes, Paris, Cerf, 1979, vol. I, p. II.
[3] Jacques Ellul, Conférence sur l’Apocalypse de Jean, Nantes, Éditions de l’AREFPPI, 1985, p. 23.
[4] Daniel B. Clendenin, Theological method in Jacques Ellul, Lanham, University Press of America, 1987, p. 10.
[5] Patrick Chastenet, Entretiens avec Jacques Ellul, Paris, La Table Ronde, 1994, p. 81.
[6] Jacques Ellul, « Aimez-vous Barth ? Karl Barth et nous », in Réforme, n°2143, 10 mai 1986, p. 7.
[7] Cf. Jacques Ellul, La foi au prix du doute : « encore quarante jours… » (1980), Paris, La Table Ronde (coll. Contretemps), 2006.
[8] Ibid., p. 21.
[9] Ibid., p. 164.
[10] Cf. ibid., p. 127-128.
[11] Cf. ibid., p. 134.
[12] Cf. ibid., p. 137-138.
[13] Cf. ibid., p. 139.
[14] Cf. ibid., p. 144.
[15] Cf. ibid., p. 158.
[16] Cf. ibid., p. 159.
[17] Ibid., p. 161.
[18] Cf. Jacques Ellul, Ce que je crois, Paris, Grasset, 1987, p. 228-230.
[19] Jacques Ellul, Éthique de la liberté, tome 1, Genève, Labor et Fides (coll. Nouvelle série théologique n°27), 1975, p. 8.
[20] Jacques Ellul, La subversion du christianisme (1984), Paris, La Table Ronde (coll. La petite Vermillon), 2001, p. 306.
[21] Cf. Jacques Ellul, Fausse présence au monde moderne, Paris, Les bergers et les mages (coll. Tribune libre protestante), 1964, p. 12-19.
[22] Cf. ibid., p. 24-25.
[23] Karl Barth, Dogmatique, 2e volume, tome 2e **, n°9, Genève, Labor et Fides, 1959, p. 54.
[24] Jacques Ellul, Politique de Dieu, politiques de l’homme (1966), in Le défi et le nouveau. Œuvres théologiques 1948-1991, Paris, La Table Ronde, 2007, p. 352.
[25] Cf. ibid., p. 347-500.
[26] Karl Barth, Dogmatique, 2e volume, tome 2e *, n°8, Genève, Labor et Fides, 1958, p. 414.
[27] Jacques Ellul, Conférence sur l’Apocalypse de Jean, op. cit., p. 84.
[28] Jacques Ellul, Ce que je crois, op. cit., p. 271-272.
[29] Cf. ibid., p. 249-274, en particulier p. 253.
[30] Cf. Jacques Ellul, Conférence sur l’Apocalypse de Jean, op. cit., p. 84.
[31] Jacques Ellul, Ce que je crois, op. cit., p. 259 ; Patrick Chastenet, op. cit., p. 173.
[32] Cf. Jacques Ellul, Ce que je crois, op. cit., p. 259.
■ Principales références à Karl Barth dans l’œuvre de Jacques Ellul
- « La dogmatique de Karl Barth en français », Le Christianisme au XXe siècle, n°47, 20 novembre 1952, p. 416.
- Fausse présence au monde moderne, Paris, Les bergers et les mages (coll. Tribune libre protestante), 1964, p. 12-19, 24-25.
- Le Vouloir et le Faire. Recherches éthiques pour les chrétiens, Genève, Labor et Fides (Nouvelle série théologique n°18), 1964, p. 166-170.
- Éthique de la liberté, tome 1, Genève, Labor et Fides (coll. Nouvelle série théologique n°27), 1975, p. 8.
- « Karl Barth and us », Sojourners, vol. 7, n°12, décember 1978, p. 22-24.
- Préface au livre de Nelly Viallaneix, Écoute Kierkegaard. Essai sur la communication de la parole, 2 tomes, Paris, Le Cerf, 1979, vol. I, p. II.
- La foi au prix du doute : « encore quarante jours… » (1980), Paris, La Table Ronde (coll. Contretemps), 2006, p. 21, 137.
- À temps et à contretemps. Entretiens avec Madeleine Garrigou-Lagrange, Paris, Le Centurion (coll. Les interviews), 1981, p. 20, 27, 73-75.
- La subversion du christianisme (1984), Paris, La Table Ronde (coll. La petite Vermillon), 2001, p. 72, 304, 306-307.
- « Karl Barth et nous », Bulletin d’information de la FPO (Fédération Protestante des Œuvres), n°24, 1985, p. 5-18.
- « Karl Barth et nous », Bulletin du Centre protestant d’Études, Genève, 37e année, n°4-5, juin 1985, p. 5-12.
- Conférence sur l’Apocalypse de Jean, Nantes, Éditions de l’AREFPPI, 1985, p. 23, 84.
Karl Barth : quel héritage ?, Bulletin du Centre Protestant … , Genève, vol. 37, n°4-5, pp. 3-41, 1985 (à vérifier)
- « Aimez-vous Barth ? Karl Barth et nous », Réforme, n°2143, 10 mai 1986, p.7. réédition in « Jacques Ellul, actualité d’un briseur d’idoles », Réforme hors série, décembre 2004
- Ce que je crois, Paris, Grasset, 1987, p. 230, 259, 264.
- « Interview imaginaire : Karl Barth s’explique », Le Christianisme au XXe siècle, n°295, 23 février 1991, p. 6-7.
- Patrick Chastenet, Entretiens avec Jacques Ellul, Paris, La Table Ronde, 1994, p. 81, 160-161, 165, 173.
- Politique de Dieu, politiques de l’homme (1966), in Le défi et le nouveau. Œuvres théologiques 1948-1991, Paris, La Table Ronde, 2007, p. 352.
- La raison d’être. Méditation sur l’Ecclésiaste (1987), Paris, Éditions du Seuil (coll. Points Sagesses), 2007, p. 334.
- Ellul par lui-même. Entretiens avec Willem H. Vanderburg, (réalisés en 1979), Paris, La Table Ronde (coll. La petite Vermillon), 2008, p. 38-39, 139, 152, 166-167, 170, 178, 180.
■ Référence à Jacques Ellul dans l’œuvre de Karl Barth
- Dogmatique, 4e vol., tome 1er*, n°17, Genève, Labor et Fides, 1966, p. 25.
■ Études sur l’influence de Karl Barth sur l’œuvre de Jacques Ellul
- Geoffrey W. Bromiley, « Barth’s influence on Jacques Ellul », in Clifford G. Christians and Jay M. Van Hook ed., Jacques Ellul : interpretive essays, Urbana / Chicago / London, University of Illinois Press, 1981, p. 32-51.
-Daniel B. Clendenin, Theological method in Jacques Ellul, Lanham, University Press of America, 1987, p. 10-13.
- Frédéric Rognon, Jacques Ellul. Une pensée en dialogue, Genève, Labor et Fides (coll. Le Champ éthique, n°48), 2007, p. 235-271.
■ Principaux ouvrages de Karl Barth
- L’Épître aux Romains (1919, 1922), Genève, Labor et Fides, 1972.
- Dogmatique (1932-1967), 27 volumes + index, Genève, Labor et Fides, 1953-1974.
- Esquisse d’une dogmatique (1946), Paris / Genève, Le Cerf / Labor et Fides, 1984.
- La théologie protestante au XIXe siècle (1946), Genève, Labor et Fides, 1969.
- L’humanité de Dieu (1956), Genève, Labor et Fides, 1956.
- Aux captifs la liberté (1959), Genève, Labor et Fides, 1960.
■ Ouvrage de présentation de Karl Barth
- Denis Müller, Karl Barth, Paris, Le Cerf (coll. Initiations aux théologiens), 2005.
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